Les soft skills

Par opposition aux « hard skills », qui sont les compétences et savoirs techniques, les « soft skills » désignent toutes les autres compétences nécessaires dans le cadre du travail _ ou plus largement du monde socio économique – par exemple la capacité à interagir harmonieusement avec les autres, à travailler en équipe ou encore à gérer efficacement les tâches à accomplir.
Les anglo-saxons emploient ce terme, que nous avons un peu de mal à traduire en français: on trouve parfois les termes de compétences socio-émotionnelles, compétences transversales, ou encore savoir-être
Mais la notion de savoir-être, par exemple, ne recoupe que partiellement celle de soft-skills : en effet, le savoir-être est nécessaire pour s’insérer harmonieusement dans un système existant _ une entreprise par exemple. Or La notion de soft-skills va plus loin : il s’agit non seulement de trouver sa place dans un écosystème, mais d’utiliser sa personnalité profonde et ses talents, pour l’emmener vers le monde de demain.
Ainsi, les notions de résolution créative de problème, d’apprentissage autonome, d’esprit critique, d’apprendre à échouer et à rebondir, mais aussi d’empathie, d’écoute ou encore de capacité à recevoir un feed back, revêtent une importance toute particulière dans les soft-skills.
Dans un monde dans lequel les changements s’accélèrent, les connaissance techniques se périment vite, et rempli plein d’incertitudes quant aux métiers et aux besoins de demain, les recruteurs prêtent de moins en moins attention aux diplômes, et de plus en plus aux soft-skills des futurs collaborateurs :

Concrètement, qu’est-ce que vous avez fait ?
Et en quoi cela vient-il illustrer vos points forts, vos soft skills ?

En effet ces soft skills trouvent leur application dans tous les domaines d’activité, et tous les métiers.

Or de nombreux experts en éducation et en entrepreneuriat s’accordent à penser que le lycée est un âge critique en matière d’apprentissage des soft skills, car c’est à ce moment que les jeunes développent leur esprit critique, leur propre perception du monde, et posent leurs premiers choix d’adulte et d’orientation. 

Pour finir, les soft-skills ont une autre particularité très intéressante :
à l’inverse des hard-skills, elles ne pourront jamais s’acquérir grâce à un cours magistral; ce n’est qu’en sortant de sa zone de confort, en se frottant au monde extérieur, qu’un jeune peut les découvrir et les cultiver.

La connaissance s’acquiert par l’expérience, tout le reste n’est que de l’information